Tétouan et les environs

Tétouan et les environs

Tétouan et les environs

        En général les noms des villes marocaines sont écrites et prononcées de la même manière partout, la différence n’est que très rare. Or pour Tétouan, le cas est toute autre, on peut trouver jusqu'à sept façons différentes d’écrire ou de prononcer ce nom : Tétouane – Tétawen – Tétawin – Titawine – Tétawan – Titawen – Titwan. Tétouan moderne est la cite existant aujourd’hui depuis la fin du neuvième siècle de l’héjri ( le15ème S.) La ville de Tétouan est une ville islamique, arabe, marocaine ; elle est située au nord-ouest du Maroc, longé à l’est par la mer Méditerranée . La ville se trouve à environ 10 km de la côte. .Quand à la ville spoliée de Ceuta donnant sur le détroit de Gibraltar elle est située à environ quarante km. Au nord de Tétouan Il est certain que la ville de Tétouan existait avant l’existence de l’Islam, car la découverte de ruines le prouve. Léon l’africain ( l’andalous, grenadien, marocain, fassi) qui est vécu vers la fin 9ème S. de l’héjri, dit dans son livre « Caractérisation de l’Afrique » que les fondateurs de « Tétouan » sont les africains antiques et que les Musulmans l’ont conquis lors de la conquête de Sebta. Le 1er siècle de l’héjri. Tétouan actuelle est celle qui fut construite par les Musulmans immigrés de l’Andalousie sur les décombres de l’ancien ville. Il a été convenu que le chef des Andalous qui a construit la ville de Tétouan fut le commandant et le Moujahid Abou Al Hassan Ali Mandri Al-Gharnati.

Ce dernier était l’un des commandants Beni Al-Ahmar et demeura Moujahid dans cette ville jusqu'à sa mort en 940 de l’hégire . il est enterré à Bâb Makaber et vu sa célébrité on visite sa tombe jusqu'à nos jours. On n’est pas sûre de la date exacte de la construction de la ville : on évoque les dates suivantes : 888 , 889 d’autres historiens évoque l’année 897 de l’hégire correspondant au 2 janvier 1492 c’est à dire après l’évasion de Grenade par les Chrétiens Espagnols. Le sultan sidi Mohammed Ibn Abdallah a visité la ville de Tétouan en 1173 de l’hégire. Il décéda tout prés de Rabat en 1204 au moment où son fils Moulay El-yazid était au Mausolée Al-Machichi dans la tribu de Béni Arouss où il a appris le décès de son père. Les soldats qui l’encerclaient sur ordre de son père lui ont présenté l’acte d’allégeance puis il s’est rendu à Tétouan où les habitants de la ville et des tribus avoisinants ont accompli le même acte d’allégeance.

 El idrissi Abdeslam

Lignes 25

TETOUAN patrimoine Universel.

     Sidi Saidi ; est un lieu  de la médina qui fait partie du patrimoine Universel. J’allais à l’école dans les années cinquante ( du vingtième siècle ) par la pente de «  Sloukia », est qu’une partie de ma mémoire enregistrait l’odeur des beignets succulentes qui s’évaporait d’un « shefenji » de la place . Notre école était à deux pas de la Zaouia de  Sidi Saïdi Patron de la Ville de Tétouan « au sens figuré ou peut-être propre de l’époque ». l’école d’une architecture andalouse, qui représente en «  miniature » une grande maison bourgeoise de la ville de Grenade  qui s’offrait une idée auto-peinture d’un tableau chef-d’œuvre du civisme de la ville. l’école était d’une superficie rectangulaire, sa récréation paressait  à un terrain de football entourait des classes d’études, un petit dispensaire, et la maison du directeur et du concierge. Montant les escaliers, on se trouve dans un duplexe – palais Andalous pour écolières en primaire, puis il y avait un super étage – partie cuisine de la cantine avec son internat. Les classes du cour préparatoire jusqu’au CM2 passant par les CM1,CE2 et le CE1 . Nos instituteurs étaient français et marocains  (Fkihs inclus). C’était l’école Franco-Musulmane de Tétouan ;(jumelle avec « Poncet « de TANGER et  celle de  LARACHE) située – Rue chrichar , dans la ville ancienne. Edifiée en 1923.  l’entourage de l’école abritait des maisons dans des quartiers et ruelles par ses hammams turque ; ses fours d’odeur du pain de blé dur, des « fekakès » petris de « azahaar » et des « ghribia » qui faisaient  descendre des larves des bouches des passants. C’était la  métropole ou il y à des mosquées à gauche et à droite de toutes les entrées et les sorties des rues et aussi des écoles coraniques. Puis ce qu’on appelait les eaux « secoundou » d’une  architecture issue des tribunaux des eaux andalouses, et qui alimentaient les « kenas » , les maisons , les bains maures , les zaouias et mosquées en  jet eau des fontaines . les eaux « secoundou » de la Hamama-blanche par un plan sous-terrain sophistiqué, avec un système à l’avant-garde de l’époque administrait  la ville historique en besoin d’eaux avec celle des pluies. la ville a l’image de Grenade et Fès ainsi que Marrakech était riche en commerce et industrie qui représentait le cœur et ses veines par les « Siyaghines » - « Sebbaghines »- « Nejjarines »-«Khayatines »-« Debbaghines »- « Derrazines »- « Attarines »- « Kharrazines »-« Fakharines »-« Khabbazines» et puis il y avait « Kaâ »genre du souk-laboratoire du miel et des dérivées du lait . « Gharsa-al-kebira » qui était sous forme  d’un centre agrico- commerciale.  C’est une image simplifiée et abréviée d’une métropole qui à était bâtie et construit depuis 1492 par les Andalous pourchasser  de leurs Terres , et bien avant par Abdelkader TABINE , et bien-sûr par ses habitants JEBLIS et RIFAINS qui ont venus a leurs secours en tant que frères dans la foi et dans la voie D’ALLAH . la » Civita » entourée d’un rempart est divisée en « rabd el fouki « et « rabd sefli « . puis  Il ya eu une dernière  exode  Mauresque en 1609 . et bien sûr l’arrivée des Algériens par la méditerranée via l’activité portuaire  Ouahran-Martine  en 1830 date d’occupation de l’Algérie. Toute cette ethnologie culturelle Musulmane  a fait de Tétouan  une richesse de civisme et de civilisation Humaine  incontestable. Cette ville que j’ai tant aimée et que j’aimerai toute  ma vie (Alain Barrière), elle est digne d’être aimer, respectée, par son civisme, et par l’éthique de ses citoyens …..

IDRISSI Abdelmajid. 

Que faire a Tétouan

L'esclavage a Tétouan

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       Dans son dernier livre, Recordando a las tatas. Femmes domestiques et esclaves de Tétouan (XIX-XX siècles) Josep Luis Matteo d'Este s'intéresse à un phénomène largement méconnu, la fin de l'esclavage au Maroc pendant la période coloniale, pour exposer les racines contemporaines de l'esclavage et les stéréotypes sur le noir. race dans le monde arabe. Contrairement à d’autres analyses générales, cette enquête met en lumière les relations esclavagistes à partir d’une étude de cas située à Tétouan. Jusqu’à la fin du XXe siècle, les femmes étaient recrutées en ville pour approvisionner le marché du travail local et donner aux classes aisées une marque de distinction sociale. Ce cas modèle permet de reconstruire les relations entre maîtres et serviteurs d’origine esclave, selon leurs dimensions économiques, familiales et symboliques, tout en mettant en danger d’oublier les noms et les visages de ces acteurs subordonnés.


Cette ethnographie historique s'appuie sur la triangulation originale de sources orales, visuelles et écrites, marocaines et espagnoles, et sur une méthodologie interdisciplinaire. En se concentrant sur la mémoire collective, ce livre aborde l'idée même de l'esclavage à travers les relations entrelacées entre le présent et le passé, les histoires orales des descendants et l'analyse de la documentation résultant des transactions commerciales et de la traite des êtres humains. Le résultat est un récit tissé à partir des origines et de la vie de ces femmes, mettant en lumière les formes physiques et symboliques d’interconnexion dans des relations de domination extrême.


Présentation de l'orateur


Josep Luis Mateu Destí est docteur en histoire (Institut universitaire européen de Florence) et professeur Serra Hunter au Département d'anthropologie sociale et culturelle de l'Université autonome de Barcelone. Spécialisé en anthropologie, en histoire de l'Afrique du Nord et en relations entre le Maroc et l'Espagne à l'époque contemporaine, il a mené des recherches archivistiques et des travaux ethnographiques de terrain, suivant une approche anthropologique et historico-biologique. Ses recherches portent sur la construction des stéréotypes, le protectorat espagnol au Maroc, les transformations du champ religieux marocain, les relations mixtes et les notions de corps, de maladie et d'esclavage au Maghreb.


Il a publié notamment dans Praise of Historical Anthropology (avec Alexandre Coelho, Routledge, 2020) ; J'ai demandé à Abdaziz… à Conchita. Cartas entre españolas y marroquíes en el Marruecoscolonial (avec Nieves Muriel, Ikaria, 2020) ; Moros arrive. Histoire et politique d'El Estreotipo (Melilla, 2017) ; Santé et rituels au Maroc (Brill, 2013). Il est co-éditeur d'ouvrages collectifs tels que Un siglo de movilización social en Marruecos (Bellaterra, 2019) et Humanidad. Nature ou condition (Bellaterra, 2018).

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Date de dernière mise à jour : 28/03/2024